Portrait en quelques traits d’union…

Photo de spectacle – Philippe Buchaudon

Clémentine Magiera, artiste

Artiste-conteuse professionnelle depuis 2002, autrice-illustratrice de cinq kamishibaïs publiés, animatrice diplômée d’ateliers d’écriture créative, formatrice en Conte-Kamishibaï (parfois en FLE ou français), j’aime imaginer des propositions artistiques « sur mesure » en partenariat avec d’autres artistes, des associations ou des collectivités territoriales. Je crée promenades contées ou spectacles ancrés dans des territoires proches (en Occitanie, Nouvelle-Aquitaine, Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur) ou lointains (Groenland, Tasmanie, Sénégal, Japon, Indonésie, Europe.) Les voyages de toute nature, minuscules ou télescopiques, me guident… L’approfondissement de la conscience corporelle et la pratique de la méditation sont une des racines de mon travail.
J’ai découvert depuis peu l’élaboration de podcasts, et je me forme avec bonheur à cette pratique qui prête à rêverie grâce aux environnements sonores, aux voix imprégnées de visions, de sensations et d’idées à partager ou à méditer. Une première approche plutôt documentaire devrait se diversifier à l’avenir vers des rivages plus narratifs et poétiques.

Sauf mention contraire, je suis l’autrice des photos, affiches et visuels de ce site.

Intermittente du spectacle, j’ai un statut d’artiste-auteur pour mes activités d’autrice et d’auto-entrepreneuse pour les formations. Je suis adhérente de L’Agence Unique, Occitanie Culture, présente sur Adage (Pass Culture), titulaire d’agréments pour mes interventions scolaires (essentiellement en Aveyron, Tarn, Gard et Lozère.)

Formatrice enjouée

J’aime aussi transmettre mes pratiques en lien avec l’oralité et accompagner les personnes, petites ou grandes, sur le chemin de leur parole ou leur écriture singulière. Née dans une école publique rurale, ayant enseigné à mes débuts, je soutiens les valeurs de l’éducation populaire et du réseau Peuple et Culture. A l’orée de mes soixante ans, j’essaie d’équilibrer temps de création et temps de transmission, pour une marche poétique à l’écoute du vivant… Sans oublier la formation continue, que je sollicite moi-même régulièrement depuis vingt ans, afin d’expérimenter d’autres pratiques artistiques qui viennent enrichir les miennes de leurs saveurs et compréhensions nouvelles.

Dernière réalisation, un bosquet de podcasts : « Déclarations d’Aigoual »

Ma dernière réalisation « Déclarations d’Aigoual » (Août 2025) est une commande de La Filature du Mazel, soutenue par la Drac Occitanie, le département du Gard, la communauté Causse Aigoual Cévennes Terres Solidaires et la fondation Carasso. C’est une série de sept podcasts d’une cinquantaine de minutes chacun, un bosquet de témoignages d’enfants, d’habitants, et de scientifiques sur la forêt du Mont Aigoual (notre Mont Fuji vu des Grands Causses où je vis.)

Projets en ricochets : Albarons, phare, Ramayana, Shikoku…

En ce moment, avec Céline Pialot, artiste plasticienne, nous échafaudons un projet protéiforme « Le caillou par tous les bouts » associant moments contés, ateliers de dessin et d’écriture, installations in situ. Ce projet est porté en Aveyron par l’association « Feuillaisons » dont je suis la coordinatrice artistique et dans le Gard par « L’atelier des Monts brumeux. »
Un spectacle-performance (des poèmes enchâssés dans un récit « géologique ») est en gestation au sein de ces propositions : « Albarons, une histoire naturelle… » Un livre-jeunesse éponyme est aussi en projet pour célébrer ces humbles galets échoués sur les Causses depuis 40 millions d’années, vestiges de rivières préhistoriques disparues.

Le phare de l’Espiguette me fait signe depuis les rivages méditerranéens : un projet artistique s’y illumine en 2026…
Ma prochaine journée de formation aura lieu le 16 janvier 2026, à l’Université de Tübingen en Allemagne. J’y suis invitée pour initier au Conte des étudiants en Master de Français.

Quant à « La marche de Rama » et « Hanuman », onces d’épopée indienne du Ramayana, elles continuent à mûrir après quelques années d’existence et se réinventent à la lumière du temps et du travail avec Catherine Zarcate.

A l’horizon 2027-2028, une pérégrination sur l’île de Shikoku au Japon est programmée, dans le sillage de ma pratique trentenaire du zen. Les différentes vies du Bouddha sont à l’étude… en vue d’une restitution artistique – émotionnelle et spirituelle – qui ne s’est incarnée pour l’instant dans aucune forme!